Régente le sacrement de ma délicatesse
Fais un vœu,
une étoile filante vient d’illuminer les ciels du Maine,
bientôt l’aube se lèvera en la matrice du monde,
tiens-moi tout contre toi,
une étoile filante vient d’illuminer les ciels du Maine,
bientôt l’aube se lèvera en la matrice du monde,
tiens-moi tout contre toi,
à la pointe de mon Désir.
Les sentes bordées d’aubépines, près de notre maison,
connaissent la herse des horizons,
entends-tu le sable de ma prière ?
Les sentes bordées d’aubépines, près de notre maison,
connaissent la herse des horizons,
entends-tu le sable de ma prière ?
Possède l’écume de ma chair de Grâce,
arpente le sable de mon visage,
étreins le Soleil de mes seins,
vogue sur la cambrure de mes hanches,
arpente le sable de mon visage,
étreins le Soleil de mes seins,
vogue sur la cambrure de mes hanches,
enlace-moi dans le châle de ta Douceur,
ô ma Sirène, ma Maîtresse, Toi qui dors encore,
régente le sacrement de ma délicatesse,
égrène sur la peau nue des jours les strophes de mes poèmes.
ô ma Sirène, ma Maîtresse, Toi qui dors encore,
régente le sacrement de ma délicatesse,
égrène sur la peau nue des jours les strophes de mes poèmes.
Tu es si pure et si féerique
que les oiselles te révèrent dessus les chapiteaux du monde,
notre jardin danse maintenant
sous la chevelure de la bruine,
que les oiselles te révèrent dessus les chapiteaux du monde,
notre jardin danse maintenant
sous la chevelure de la bruine,
et frappe notre croisée,
mais qu’importe,
j’ai si besoin du miel de tes lèvres,
et des racines de ton sourire.
mais qu’importe,
j’ai si besoin du miel de tes lèvres,
et des racines de ton sourire.
Berce-moi tout contre toi,
loin des amarres des villes viles,
noie-moi en ta Grâce,
chante-moi des répons de Tendresse,
loin des amarres des villes viles,
noie-moi en ta Grâce,
chante-moi des répons de Tendresse,
désaltère-toi à la fontaine de mon sexe-Étole,
ma micro-robe de tulle et mes bas de soie gisent
dessus notre fauteuil,
témoins impuissants de nos joutes.
ma micro-robe de tulle et mes bas de soie gisent
dessus notre fauteuil,
témoins impuissants de nos joutes.
A ton réveil,
caresse-moi sur l’ivoire de notre couche, puis,
face à l’or du printemps, face à la mousseline des nuages,
embrase-moi !
caresse-moi sur l’ivoire de notre couche, puis,
face à l’or du printemps, face à la mousseline des nuages,
embrase-moi !
Sophie Rivière