Sauvagerie doucereuse,
Sur la mousse d'un bois
Je repose un instant
Mais le loup aux abois
Me flaire et se tend.
Il hume ma moiteur,
Souvenir du bucheron
Et décide d'une ardeur,
Un sauvage affront.
Ses babines salivantes,
Mes sueurs déferlantes,
La bête est errante !
Elle devient indécente !
Sa bouche bestiale
Devore mon con
Et son rut animal
Exige des sons.
Il hurle à la lune,
Caresse de ses crocs,
Se rue en mes dunes,
Se vautre en mes flots,
Son pelage sans âge
Dévisage mes nages,
Ses griffes si dures
Soumettent ma cambrure.
J'injure, j'enrage !
Parjurant tous les sages
Je répudie l'esprit !
Je rogne le vit !
Déchaîné il enchaîne
Me prend, me malmène,
Me mord le cou,
Secoue tout mon roux
Assène ses coups
M'encense et me loue
Puis, jouit et alloue
La candeur de mes joues.
D'un élan doucereux,
Je regagne les cieux,
Comblée par les jeux,
D'un amant merveilleux.
Madame Maud
Sur la mousse d'un bois
Je repose un instant
Mais le loup aux abois
Me flaire et se tend.
Il hume ma moiteur,
Souvenir du bucheron
Et décide d'une ardeur,
Un sauvage affront.
Ses babines salivantes,
Mes sueurs déferlantes,
La bête est errante !
Elle devient indécente !
Sa bouche bestiale
Devore mon con
Et son rut animal
Exige des sons.
Il hurle à la lune,
Caresse de ses crocs,
Se rue en mes dunes,
Se vautre en mes flots,
Son pelage sans âge
Dévisage mes nages,
Ses griffes si dures
Soumettent ma cambrure.
J'injure, j'enrage !
Parjurant tous les sages
Je répudie l'esprit !
Je rogne le vit !
Déchaîné il enchaîne
Me prend, me malmène,
Me mord le cou,
Secoue tout mon roux
Assène ses coups
M'encense et me loue
Puis, jouit et alloue
La candeur de mes joues.
D'un élan doucereux,
Je regagne les cieux,
Comblée par les jeux,
D'un amant merveilleux.
Madame Maud